De la mi-mai à la fin des vacances, les Français sont revenus massivement dans les librairies. Le livre a démontré qu’il était un produit vital et séduit de nouveaux lecteurs.
La rentrée littéraire redonne le sourire aux libraires et aux maisons d’édition. Comme de nombreux secteurs, le monde de l’édition a souffert pendant la période de confinement entre mi-mars et début mai 2020. Avec la fermeture des librairies et les problèmes de distribution des plateformes comme Amazon et Fnac, le marché du livre a perdu 284 millions d’euros de chiffre d’affaires pendant la période, soit une chute de 67 % des ventes, selon les chiffres communiqués par l’institut GfK. «Mais depuis le 11 mai, date de réouverture des librairies jusqu’en juillet, on a assisté à un véritable rebond des ventes de livres dans tous les circuits. Elles affichent un gain de 87 millions d’euros par rapport à celles de la même période de 2019, soit une hausse de 13 %», constate Camille Oriot, responsable des données du marché du livre chez GfK. «Cela a profité avant tout à la littérature générale, l’édition jeunesse , qui ont affiché un rebond de 10 % et même plus de 30 % pour la bande dessinée» ajoute-elle…