Le nouveau numéro de la NRF, à paraître le 13 juin, consacre son dossier au surréalisme. Dans la rubrique « Idées », Antoine Gallimard se demande si le livre et l’intelligence artificielle ont conclu un « pacte faustien ».
Désormais dirigée par Olivia Gesbert, qui en a pris les commandes en fin d’année dernière, la Nouvelle revue française (NRF) publiera le 13 juin son 658e numéro, avec un grand dossier de 56 pages consacré au surréalisme à l’occasion du centenaire du mouvement poétique et artistique dont Le manifeste du surréalisme, paru en 1924, constitue traditionnellement l’acte de naissance.
Cette dernière livraison est aussi l’occasion pour Antoine Gallimard, président du groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion…), qui publie notamment la NRF, de livrer son analyse des rapports entre le monde du livre et l’intelligence artificielle. Si l’éditeur estime que « l’objet-livre ne semble pas menacé », il se demande en revanche ce qu’il en sera s’agissant de son essence créative et quels « livres » nous lirons demain…