Il faudra encore attendre deux semaines pour savoir si les libairies peuvent rouvrir.
Malgré le lobbying du secteur du livre, malgré la pression des maires et le soutien du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, le Premier ministre Jean Castex reste droit dans ses bottes. Les chiffres de contamination s’améliorent, mais ne sont pas satisfaisants: le pic de l’épidémie n’est pas encore atteint selon lui.
Jeudi 12 novembre, dans un discours à la fois dramatique, compatissant avec les confinés et solidaire avec les personnels de santé, il a rappelé qu’on a compté « Ces derniers jours, une hospitalisation toutes les 30 secondes et une admission en réanimation toutes les trois minutes. 40 % des personnes admises en réanimation ont moins de 65 ans ».
« Il serait irresponsable de lever ou même d’alléger le dispositif actuellement« , affirme-t-il. « Les commerces fermés pour cause de confinement le restent donc pour quinze jours » a-t-il annoncé, donnant rendez-vous à la prochaine évaluation. Si la tendance de ces derniers jours se confirme, alors les conditions du confinement changeront. Si la tendance dne se maintient pas, Jean Castex prévient qu’un durcissement des règles est à prévoir.
Bruno Le Maire a rappelé qu’il était vital pour les libraires, marchands de jouets et bijoutiers qu’une réouverture soit possible rapidement. Il veut croire que la prochaine échéance sera la bonne, et que ces annonces sont porteuses d’espoir.
En revanche, les établissements recevant du public – bars, restaurants, salles de sport, … – ne pourront pas rouvrir d’ici deux semaines, même si le Premier ministre espère qu’une activité partielle puisse reprendre durant les fêtes.
Pour la première semaine de confinement en novembre, les ventes en librairie, en volume, ont chuté de 60% en une semaine, et de 45% par rapport à la période équivalente l’an dernier, selon GFK.
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