Le patron d’OpenAI, l’Américain Sam Altman, créateur de ChatGPT, a assuré vendredi qu’il ne comptait pas cesser d’opérer en Europe mais réclame un « juste équilibre entre protection et l’impact positif » que peut avoir l’intelligence artificielle (IA).
Lors d’une conférence à Paris, il a expliqué avoir discuté avec le président Macron mardi de la manière de trouver « le juste équilibre entre protection et impact positif » de cette technologie. Mercredi dernier, à Londres, il avait menacé de quitter l’UE si la régulation y devenait trop contraignante et critiqué le futur règlement européen (IA Act), déclenchant la colère du commissaire européen Thierry Breton, qui a crié au « chantage » et tweeté : « est-ce une menace ? ». Vendredi matin, il a cherché à apaiser la polémique. « Semaine très productive de conversations en Europe sur la meilleure façon de réguler l’IA ! Nous sommes ravis de continuer à opérer ici et n’avons bien sûr pas l’intention de partir », a-t-il tweeté. Sur la scène de la Station F, où il a été précédé par le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot, il a loué l’accueil de la France : « la France a été un cas très intéressant, bien plus avancée dans cette technologie et dans son adoption que d’autre pays. Et les talents en ingénierie sont très agressifs », a-t-il dit, devant un parterre comprenant de nombreux représentants de start-up…