Il y a comme de l’électricité dans l’air. L’AACC (Association des agences conseil en communication) vient de publier une lettre au titre un brin provocateur : Qui contrôle le « cost control » ? Une manière de mettre les pieds dans le plat sur l’épineuse question des relations agences-annonceurs autour des coûts de production. CB News a demandé des précisions sur ce coup de gueule aux deux présidents de l’association : Bertille Toledano et David Leclabart.
Dans une lettre, l’AACC dénonce l’emprise des cost controllers dans le processus de production des films publicitaires. Quel est le point de départ de ce sujet ?
Bertille Toledano : Depuis notre élection à la tête de l’AACC, David et moi avançons chantier par chantier. Aujourd’hui nous nous attaquons à un chantier qui a émergé depuis quelque temps qui est celui de la production. Au-delà du coup de gueule que nous poussons, cette lettre a d’abord pour but de réveiller les consciences sur l’importance de la prod dans nos métiers. La production, c’est une part très importante de la création.
David Leclabart : C’est là que tout commence. On a beau avoir l’idée, tout commence quand ça part en production. C’est ce que les gens verront…