Aux États-Unis et au Royaume-Uni, deux nouvelles études statistiques révèlent une baisse du temps consacré à la lecture et un intérêt moindre pour cette activité. Les niveaux sont particulièrement bas entre la fin des études et les années précédant la retraite, la période généralement désignée comme la « vie active ».
Publiées aux États-Unis par le Bureau of Labor Statistics, lié au ministère du Travail, et au Royaume-Uni par The Reading Agency, une organisation caritative, deux études reviennent sur la place de la lecture dans la vie des citoyens anglo-saxons.
Une tendance générale se dessine, celle d’un recul des pratiques de lecture, plus ou moins marqué selon les catégories d’âge et les caractéristiques socio-économiques des groupes évoqués. D’après les chiffres, lire moins ne serait pas la conséquence d’un désintérêt, mais plutôt d’une vie très (trop ?) remplie…
26 minutes de lecture par jour
Annuellement, le Bureau of Labor Statistics américain observe la manière dont les citoyens des États-Unis utilisent leur temps libre. L’agence évoque ainsi la lecture parmi les activités possibles et, en 2023, assure que les Américains âgés de 15 ans et plus lisent en moyenne 26 minutes par jour…