Les organisations patronales veulent faire revenir serveurs et cuisiniers. Certaines estiment possible d’absorber l’inflation salariale.
Des hausses de salaires de 6,5 à 9 %, un treizième mois, un week-end sur trois ou quatre off, voire un système d’intéressement et de participation… L’Umih, l’organisation majoritaire des cafés, hôtels et restaurants (50 %) a listé mardi dans une interview au Parisien ses propositions pour redorer l’attractivité du secteur, alors que se tiennent les négociations annuelles de branche. Et jeté un pavé dans la mare, les différentes organisations patronales du métier divergeant encore sur les solutions à apporter.
La branche hotellerie-café-restauration a été fortement incitée il y a trois semaines par le gouvernement à se pencher sur la question des bas salaires, afin de résoudre les difficultés à recruter. Depuis le début de la crise, quelque 250 000 serveurs et cuisiniers ont déserté le secteur. Et le turn-over y est deux fois plus important qu’ailleurs dans le privé. Un manque de main-d’œuvre qui pèse sur l’activité de nombreux restaurateurs, jusqu’à les contraindre à refuser des clients…