Près de 30.000 salariés des médias sont touchés par des licenciements, des placements au chômage partiel ou des réductions de salaire.
C’est un décompte incomplet mais qui permet de découvrir l’ampleur des conséquences de la pandémie du Covid-19 sur la presse américaine. Selon les données compilées par le New York Times, au moins 28.000 salariés de groupes de presse sont touchés par une mesure d’économie, qu’il s’agisse d’un licenciement, d’un placement au chômage partiel ou d’une réduction de salaire. Et la liste s’allonge chaque jour. Mardi, le Los Angeles Times a annoncé à une quarantaine de ses salariés non-journalistes leur placement au chômage partiel durant quatre mois, lequel pourra se muer en licenciement. Les salaires de l’ensemble de la rédaction vont, eux, être temporairement réduits de 5 % à 15 %. «Nos revenus publicitaires sont devenus quasiment inexistants», s’est justifié dans un e-mail interne le PDG du quotidien, Chris Argentieri. Le même jour, l’éditeur des magazines Hollywood Reporter et Billboard a licencié 30 % de ses salariés…