Dans quelques années, on se souviendra de cette étrange période avec quelques souvenirs flous : avions-nous réellement été enfermés, durant un confinement mondial ? Pour les enfants, dont 98 % restèrent chez eux, cette période eut des répercussions sur le travail et les loisirs. Le ministère de la Culture a procédé à une enquête, portant sur les jeunes de 9 ans.
Comment occuper sa progéniture durant le confinement ? Avec 2 % seulement d’enfants restés scolarisés, les loisirs sont devenus primordiaux. En effet, pour 43 % des enfants, le travail scolaire, en numérique, n’aura représenté que 2 à 3 heures quotidiennes. Un tiers y passait plus de 3 heures et près de 25 % moins de deux heures.
Ce temps scolaire diminué, les activités de loisir ont pris le relais : majoritairement, la lecture et les jeux de société (non connectés), furent la plus importante source de divertissement, pour 99 % d’entre eux. La télévision et les écrans (hors scolaire) auront représenté 95 % des loisirs, quand les activités physiques (dans la cour ou le jardin du domicile…) occupèrent 92 % du temps.
Finalement, les jeux sur console n’arrivent qu’en 4e position à 79 % et les réseaux sociaux, à 11 %. Bien entendu, « les pratiques de loisir des enfants durant le confinement se distinguent selon leur sexe, leur origine sociale et leurs conditions de logement, certaines de ces différences préexistant au confinement, tandis que d’autres lui sont plus directement liées », souligne l’enquête…