Après des années de pertes, le groupe de presse magazine, éditeur de Vogue, est revenu à l’équilibre l’an passé.
Les Américains aiment comparer sa longévité à celle de la reine Elizabeth II. Depuis 1988, tandis que les présidents défilèrent les uns après les autres à la Maison-Blanche: de Ronald Reagan à Joe Biden, en passant par George Bush, la reine Anna Wintour n’a jamais quitté son trône de rédactrice en chef de Vogue.
Tandis que la papesse de la mode a récemment soufflé sa 72e bougie, une question obsède désormais le milieu des affaires new-yorkais: le groupe de presse magazine Condé Nast, éditeur de Vogue, pourra-t-il se défaire de sa dépendance à la «marque» Wintour? Il y a quelques mois, la journaliste britanno-américaine, dont le salaire annuel dépasse les deux millions de dollars, prenait les rênes des éditions internationales de presque tous les titres du groupe: Vogue, Vanity Fair ou encore GQ…