Les capitaux ne coulent plus à flots et les investisseurs demandent aux jeunes pousses de devenir rapidement rentables.
La fête est finie. Après deux années d’euphorie, de levées de fonds exceptionnelles et un carnet rose de la French Tech saturé par la naissance d’une vingtaine de licornes (ces entreprises valorisées plus de 1 milliard d’euros) en dix-huit mois, le retour sur terre est parfois violent.
Les financements se font plus rares, les investisseurs, plus regardants. «Le retournement de cycle est fort», résume Paul-François Fournier, directeur innovation Bpifrance. La France subit les effets de la crise économique mondiale et de la remontée des taux d’intérêt, même si les conséquences sur les acteurs locaux de la tech sont bien moins violentes qu’aux États-Unis…