À la Foire du livre de Francfort, la Fédération des éditeurs européens (FEE), ainsi que celles des libraires et des auteurs, réclament que l’Union européenne mette en place une législation contraignante sur l’intelligence artificielle qui garantisse les droits d’auteurs sur les œuvres qu’elle utilise.
Dans la cadre de la Foire du livre de Francfort, la Fédération des éditeurs européens (FEE) a signé, mercredi 18 octobre, un appel (à lire ci-dessous) à une régulation de l’intelligence artificielle à niveau européen.
Cosigné avec le Conseil européen des écrivains (EWC) et la Fédération européenne et internationale des libraires (EIBF), ce texte fait le point sur les violations des droits d’auteur qui accompagnent le développement de l’IA et propose des pistes légales pour les encadrer. La citation des sources utilisées semble être aux yeux des signataires le premier pas vers de meilleurs pratiques.
Ce même 18 octobre, lors de son allocution au cocktail du Bief (Bureau international de l’édition française), Vincent Montagne, président du SNE (Syndicat national de l’édition), a rappelé que « l’année dernière, à cette même Foire de Francfort, la question de l’IA générative n’avait pas été abordée car cette technologie n’était pas encore connue du grand public », précisant qu’aujourd’hui le Parlement européen…