Ces innovations de rupture travaillent sur des solutions cruciales pour le «monde d’après».
Depuis la crise du Covid-19, le secteur des technologies dites de rupture (deep tech) est un sujet plus que jamais prioritaire pour le gouvernement français. Dans les 7 milliards d’euros du plan de relance dédiés au numérique et à la technologie, il a prévu de consacrer 2 milliards d’euros à ces entreprises qui développent de profondes innovations sur des sujets aussi divers que la santé, l’énergie, la transition écologique, l’alimentation, la sécurité… Des enjeux cruciaux pour le «monde d’après» et l’avenir de la compétitivité française et européenne.
La crise sanitaire n’a pas trop affecté l’écosystème français de la deep tech. «Il n’y a pas eu de gros traumatisme ou d’arrêt brutal des levées de fonds. Les start-up deep tech travaillent sur des temps longs et des projets qui ne sont pas dépendants de revenus à court terme», rappelle Arnaud de la Tour, CEO et président de Hello Tomorrow, le principal événement consacré aux deep tech en France, qui se tient cette semaine.
La pandémie de Covid-19 a même eu un effet d’accélérateur dans le secteur de la santé digitale, avec à la fois une explosion des budgets d’innovation et des initiatives pour mettre en relation des grands groupes et des start-up autour de ces sujets. «Nous avons vu tous les grands laboratoires pharmaceutiques prendre conscience de la transformation sous-jacente de leur secteur», souligne Arnaud de la Tour. Beaucoup d’innovations ont été accélérées par l’effet Covid, comme l’automatisation dans l’analyse d’images ou d’échantillon de sang pour détecter certaines maladies…