Joe Biden a présenté une version, moins ambitieuse, de son plan de dépenses pour soutenir et verdir l’économie.
La croissance américaine est retombée à 2 % en rythme annuel au troisième trimestre, un rythme trois fois moins soutenu qu’au trimestre précédent et inédit depuis le printemps 2020, juste après le premier confinement.
Ce tassement de l’activité s’explique par le rebond de la pandémie au cours de l’été. D’avril à juin, les dépenses de consommation qui représentent plus des deux tiers du PIB s’étaient envolées au rythme de 12 %. Au cours de l’été, le gain est retombé à 1,6 %. Le département du Commerce rappelle aussi que les aides publiques aux ménages, aux entreprises et aux collectivités ont diminué durant ce troisième trimestre.
Une grande partie du ralentissement de la croissance tient aussi à des pénuries qui freinent la production, en particulier dans l’industrie. La réticence de millions d’Américains à reprendre le travail a aussi handicapé l’expansion, alors que la demande est toujours forte.
Pour autant, la rechute des nouvelles inscriptions au chômage, au plus bas depuis le début de la pandémie, annoncée jeudi, confirme la normalisation du marché du travail. Le rebond de la confiance des Américains en octobre et le retour de touristes étrangers aux États-Unis sont également de bon augure pour l’activité au quatrième trimestre. Autre signe relativement rassurant : le léger ralentissement des hausses de prix. Les prix à la consommation grimpent de 5,3 %, moins qu’au deuxième trimestre (6,5 %)…