En octobre 2020, le groupe Actissia obtenait de l’État un prêt de 10 millions €, pour l’aider à travers la crise Covid. Une somme qui devait aider l’entreprise à achever sa transformation, après deux années de restructuration. Sauf que la crise sanitaire a été compliquée, bien plus que prévu encore. Et les derniers chiffres de vente affichent une baisse en regard de l’historique.
Avant que n’intervienne le confinement, nous avait expliqué Adrian Diaconu, président d’Actissia, l’entreprise travaillait à un ambitieux projet : lever un emprunt de 20 millions € – un processus arrêté net, quand les 150 boutiques du réseau France Loisirs, soit 60 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, fermèrent leur porte en mars 2020.
L’obtention d’un prêt de 10 millions €, les perspectives devenaient moins sombres : « Je suis reconnaissant envers l’État de nous avoir aidés à financer notre besoin, pour finaliser notre transformation et revenir sous la forme d’une entreprise restructurée, qui prend en compte les besoins de ses membres et peut s’aligner sur les attentes de ses clients », nous indiquait l’actionnaire.
Protection du tribunal
Mais la chute est d’autant plus dure : ce 25 octobre, l’actionnaire a convoqué les responsables de France Loisirs, pour les informer de son passage devant le tribunal de Commerce de Paris. Le constat effectué virait au cauchemar : malgré les apports financiers personnels, la solution de chômage partiel et autres mesures déployées par le gouvernement, les finances de France Loisirs ont plongé….