TRG, un gros prestataire de cloud américain a publié récemment un rapport détaillé sur la consommation électrique de ChatGPT et d’autres IA. Les résultats indiquent une contribution croissante au bilan carbone global du numérique.
En 2017, l’audition du think tank The Shift Project par la commission Villani notait que « l’essor de l’IA renforçe les tendances observées : stockage et échange d’un volume croissant de données, augmentation de la puissance de calcul, pression sur le renouvellement des équipements pour augmenter les performances etc. » A la clé, une consommation accrue de la puissance électrique.
Pour rappel, les IA génératives doivent être entraînées par des modèles nécessitant des volumes colossaux de données (LLM) qui exigent beaucoup d’espace de stockage et de puissance de calcul dans les datacenters. Lesquels sont très majoritairement alimentés par des centrales électriques à charbon et à gaz, génératrices de grandes quantités de gaz à effet de serre (GES)…