Le PDG de Saretec détaille le processus mis en place pour que les salariés gagnent en autonomie
Saretec, dont Jean-Vincent Raymondis est le PDG depuis 2021, a changé ces dernières années de paradigme managérial après une consultation des collaborateurs et avec la mise en œuvre d’une politique de formation volontariste. L’entreprise d’expertise de sinistres et de prévention des risques a réalisé 190 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Son capital est détenu par 750 de ses 1800 salariés.
LE FIGARO. – Vous avez repensé l’offre de formation des salariés de Saretec de manière radicale. Pourquoi avoir opéré cette transformation?
Jean-Vincent RAYMONDIS. – En 2018, nous avons organisé un forum ouvert auquel ont participé tous les salariés afin qu’ils émettent des pistes d’amélioration. Certains ont pointé des problèmes de management assez classiques dans les filières techniques. Les managers possèdent un grand savoir-faire. Mais ils ne sont pas toujours formés à l’art de diriger et d’animer une équipe. C’est ainsi qu’est née notre Académie du management, imaginée en plusieurs étapes.
Comment avez-vous procédé?
Nous avons d’abord réalisé un référentiel du management, en intégrant les points de vue des salariés, des managers et d’interlocuteurs externes. À l’aide de ces constats, nous avons aussi préparé une…