Ricardo Franco Levi, président de l’AIE, a présenté aux institutions ses propositions : lutter contre la pauvreté éducative, soutenir la demande et stimuler la lecture, ainsi qu’agir pour une industrie du livre plus durable, verte et internationale.
Garantir un accès équitable à la connaissance en allouant de nouveaux fonds pour le droit à l’étude, soutenir la demande de livres afin d’augmenter la lecture en Italie, encourager les processus d’innovation qui peuvent rendre le secteur de l’édition plus efficace, inclusif, durable et internationalisé : voici trois points parmi les principaux qui ont été soulignés par Ricardo Franco Levi, président de l’Association des Éditeurs italiens (AIE) dans le but de présenter aux institutions sa proposition de loi de système sur l’industrie du livre et le plan national de relance et de résilience (Piano Nazionale per la Ripresa e la Resilienza, PNRR). Nous reportons le communiqué de presse dans son intégralité.
Contre la pauvreté éducative
« Notre proposition — affirme Levi — se veut une contribution responsable à un projet global de croissance du pays, une croissance qui ne peut passer que par la culture et l’éducation, véritables atouts stratégiques pour un développement durable et soutenable qui aligne notre pays sur le reste de l’Europe tout en réduisant les disparités territoriales. »
Pour le droit à l’étude et la lutte contre la pauvreté éducative, AIE demande une augmentation du Fonds pour le droit à l’étude pour couvrir l’achat de textes pour toutes les familles en difficulté économique et la simplification des procédures pour que les fonds soient réellement disponibles avant septembre grâce à une information efficace aux familles et des outils de paiement faciles à utiliser. Enfin, il est proposé de créer une carte électronique pour l’achat de manuels universitaires, qui serait distribuée aux étudiants bénéficiant déjà de bourses, lesquelles ne couvrent pas actuellement ces dépenses.
Soutien à la demande et diffusion de la lecture
« La croissance des niveaux culturels de la population — continue Levi — repose sur l’éducation scolaire et universitaire, mais pour s’établir elle a également besoin d’autres interventions, y compris la promotion de la lecture, en particulier pour ceux qui n’ont pas de familles derrière eux à même de leur fournir un accès adéquat aux livres, surtout à cause de limitations économiques…