Toutes les entreprises ne sont pas touchées de la même façon par les mesures de confinement prises pour endiguer l’épidémie de coronavirus.
Ni les fermetures de la plupart des lieux accueillant du public depuis dimanche, ni le confinement imposé lundi soir par le président de la République aux habitants partout dans l’Hexagone pour endiguer le coronavirus ne doivent totalement empêcher la France de travailler.
Emmanuel Macron a fermement incité les entreprises à faciliter le télétravail pour le plus de salariés possible, et nombre d’entre elles continuent de fonctionner. Quand le télétravail n’est pas possible, pour les cols bleus notamment, ceux dont l’employeur poursuit son activité ont l’autorisation de se rendre sur leur lieu de travail.
Mais la crise sanitaire partie de Chine fin janvier a déjà eu un impact économique sur des activités en France. Elle a contraint certaines sociétés de services à réduire fortement leur activité: les compagnies aériennes ont cloué aux sol la plupart de leurs avions, les sociétés d’événementiel se sont mises en sommeil. Désormais, elle incite certains industriels à mettre des usines à l’arrêt. Dans l’automobile, mais pas seulement. Les griffes de luxe, habituées à adapter en temps réel leur production à la demande, ont réagi à l’arrêt du tourisme international. Hermès va ainsi fermer jusqu’à fin mars tous ses sites français, soit une quarantaine de manufactures et de tanneries employant 9500 personnes…