Le comité d’experts sur l’intelligence artificielle générative a rendu ses recommandations pour mieux guider le gouvernement dans ses politiques.
Six mois de travail, 600 auditions menées, une consultation publique auprès de 7000 Français qui se concluent par 25 recommandations. Le comité de l’intelligence artificielle générative a remis mercredi son rapport au président de la République, Emmanuel Macron, destiné à « éclairer les décisions du gouvernement et faire de la France un pays à la pointe de la révolution de l’intelligence artificielle ». Présidé par l’économiste Philippe Aghion et la présidente du conseil d’administration de l’École Normale Supérieure, Anne Bouverot, ce comité a réuni quinze personnalités aux profils variés, dont des chercheurs mondialement reconnus comme Yann Le Cun (patron de la recherche en IA chez Meta), Luc Julia (directeur scientifique de Renault ), Joëlle Barral (directrice de la recherche en IA chez Google), des dirigeants d’entreprise comme Arthur Mensch, le cofondateur de Mistral AI, société française qui développe de grands modèles de langage ou Bernard Charlès, le président de Dassault Systèmes, mais aussi des spécialistes du droit ou des questions d’emploi. Alors que ces technologies pourtant encore balbutiantes ont déjà commencé à bousculer certains secteurs économiques, les bouleversements à venir en matière de travail, de formation, d’organisation de la société, de compétitivité, de croissance, d’éthique et d’énergie s’annoncent d’une ampleur telle que la société française entière doit s’y préparer très vite et fort…