Ces groupes continuent de profiter de la transition numérique accélérée par la pandémie de Covid-19.
La nouvelle politique de confidentialité d’Apple, qui permet aux utilisateurs d’iPhone d’empêcher les applications de suivre l’ensemble de leurs activités en ligne, a heurté les revenus publicitaires de Snapchat, et, à la marge, ceux de Facebook. Allait-il en être de même pour Google et Twitter, dont l’essentiel des recettes provient des annonceurs? Le suspense a été de courte durée. Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux entreprises ont indiqué ne pas avoir été touchées par l’App Tracking Transparency (Transparence du suivi des applications, ou ATT) d’Apple.
Le sujet n’a d’ailleurs été abordé par Google qu’à la demande d’un analyste financier lors de la conférence de présentation des résultats financiers du groupe. «Cela n’a eu qu’un impact modeste sur les revenus de YouTube, et principalement sur le format direct response», soit les publicités qui invitent les internautes à acheter en un clic le produit présenté, a balayé la directrice financière Ruth Porat. Chez Twitter, «l’impact de la nouvelle politique d’Apple au troisième trimestre a été plus faible qu’attendu». Le réseau social rappelle que «les conséquences de l’ATT vont varier selon les plateformes publicitaires, qui ont chacune un mélange unique de formats et de solutions techniques», a commenté Ned Segal, directeur financier…