Repris en 2015 par Adrian Diaconu, le groupe est en liquidation judiciaire, mais peut poursuivre son activité, afin de trouver un repreneur. Le 10 novembre, deux offres ont été formulées, mais semblent insuffisantes.
« En six ans, j’ai injecté 30 millions d’euros dans France Loisirs, un projet qui me tenait à cœur. La transformation de l’entreprise est arrivée presque à son terme, mais a été trop lente, et la pandémie de Covid–19 nous a mis au tapis », explique au Monde Adrian Diaconu, président d’Actissia, maison-mère de ce club de livres, qui ne compte plus que 800 000 membres.
Le chiffre d’affaires de ce groupe intégré (à la fois éditeur, imprimeur, diffuseur, centre d’appels et de logistique) a fondu de 22 % en 2020 par rapport à 2019, à 65,8 millions d’euros. Or la dégringolade se poursuit au moins au même rythme depuis le début de l’année. Parallèlement, les pertes de l’entreprise s’aggravent. « Après 8 millions d’euros de déficit au premier semestre, les mois de juillet et août ont généré 6 millions d’euros de pertes », constate M. Diaconu…