La rédaction du quotidien économique, propriété de Bernard Arnault, conteste les modalités de nomination du futur directeur de la rédaction. En jeu : l’indépendance du titre.
Si LVMH, actionnaire des « Echos », espérait voir la rédaction du quotidien économique revenir à la raison après sa vive réaction au limogeage, le 20 mars, de son directeur, Nicolas Barré, c’est raté. Si la direction du groupe avait tablé sur les ponts du mois de mai pour amollir la détermination des contestataires, c’est encore raté. Le quotidien économique ne paraîtra pas demain, pas plus que le magazine « les Echos week-end ». Depuis 17 heures – et pour vingt-quatre heures – la rédaction est en grève au terme d’un vote sans appel : 218 pour, 3 contre, 1 blanc. L’enjeu ? Ne pas se voir imposer un directeur / une directrice qui suscite la défiance car jugé(e) trop proche de l’actionnaire, Bernard Arnault, PDG de LVMH. Or, tout est en place techniquement pour que cela soit le cas…