Les 27 salariés de la production de l’entreprise fondée par Fabien Prêtre, et acquise par le groupe Cimpress, devraient être licenciés, ainsi que huit salariés de l’administratif. L’impression, en chute à cause du Covid-19, est rapatriée en Italie.
L’imprimerie en ligne orléanaise compte fermer sa production avant la fin décembre. C’est en tout cas ce qui a été annoncé aux salariés d’Easyflyer, avec une trentaine de licenciements à la clé. Le directeur, Frank Bertenburg, confirme l’arrêt de la production mais ne commente pas le nombre de licenciements pendant que les négociations avec le CSE (comité social et économique) ont cours.
Les 27 salariés de la partie production (Hereweprint) sont concernés.
Trois d’entre eux sont déjà partis en rupture conventionnelle. Orléans conserverait tout de même une petite trentaine de salariés de FL Print (partie administrative d’Easyflyer), qui fait aussi l’objet de huit licenciements.
Easyflyer fait partie du groupe international Cimpress depuis 2015. Fabien Prêtre, son fondateur, a quitté l’entreprise à l’été 2019. Suite à cela, des décisions stratégiques avaient consisté à délester l’imprimerie orléanaise au profit de Pixart Printing (autre filiale de Cimpress, en Italie), afin de concentrer l’équipe orléanaise sur les grands formats (bâches, stands…)
Malheureusement, le confinement est passé par là. Et les commandes, pour les salons ou événements professionnels ont chuté. Le personnel de la production a été placé au chômage partiel de mars à fin août et a repris, depuis, en sous-activité. Le chiffre d’affaires aurait chuté de 70 à 90 % au début du printemps. Il serait toujours de -50 %, selon le directeur. D’où la décision de tout rapatrier en Italie ou sur d’autres sites appartenant à Cimpress.
Les salariés en cours de licenciement demandent une indemnité personnalisée, un allongement du congé de reclassement avec maintien du salaire, une augmentation du budget formation…
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