Avec cet accord, Facebook et une partie de la presse française vont ouvrir une nouvelle relation. Après des années de négociation, le géant s’est accordé avec les éditeurs pour rémunérer les « droits voisins ». Une participation directe dans l’économie du secteur, après une première incursion il y a cinq ans. Mais cette fois-ci, Facebook devient hôte des contenus via son service « Facebook News ».
Près d’un an après un premier accord noué entre le géant Google et la presse française visant à rémunérer l’utilisation de leurs articles sur les services du géant américain, c’est au tour de Facebook d’officialiser ce jeudi une compensation. Comme pour Google, la firme de Mark Zuckerberg s’est vue contrainte par une directive européenne sur les « droits voisins » du droit d’auteur de 2019. Tandis que Google et 300 titres de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG – dont La Tribune fait partie) avaient négocié aux forceps un accord-cadre de 76 millions de dollars, le montant avec Facebook – dont la réputation est bousculée sur d’autres fronts – n’est pas précisé.
Facebook, dont le modèle économique repose comme Google sur la publicité ciblée auprès d’annonceurs en échange de services gratuits aux utilisateurs, cherche surtout à anticiper les représailles de l’Autorité de la concurrence…