Avec plus de 200 écoles d’ingénieurs, la France diplôme chaque année quelque 40 000 étudiants. Parmi eux, certains ont choisi de se spécialiser dans des secteurs hors du commun, souvent par passion. Pendant une semaine, la rédaction de L’Usine Nouvelle vous fait découvrir ces formations originales, telles que celles proposées par Grenoble INP – Pagora.
Papiers d’impression, d’emballages, d’hygiène, billets de banques, cartons, ou encore livres… Malgré la révolution numérique, les produits de l’industrie papetière sont encore partout. COPACEL, syndicat professionnel rassemblant les producteurs de papiers, cartons et pâte de cellulose, dénombre plus de 10 000 salariés français directement dépendants de ce secteur.
Grenoble INP – Pagora est la seule école de l’hexagone à former ses étudiants spécifiquement sur ces sujets, avec une formation en 3 ans, sur son campus de la banlieue grenobloise. Cet établissement est né en 1907, grâce à l’Union des fabricants de papier, initialement sous le nom d’École française de papeterie. Reconnue par la CTI depuis plus de 35 ans, elle forme chaque année pas loin de 50 nouveaux ingénieurs.
Chimie du végétal et électronique imprimée
Au programme, des cours sur la fabrication de pâtes, le blanchiment, la sérigraphie ou les propriétés optiques du papier. Les classiques de l’ingénieur ne sont pas oubliés, avec des enseignements sur la mécanique des fluides, la chimie du végétal, ou les procédés.
Tremplin pour l’innovation du secteur, Grenoble INP – Pagora permet également de se former à de nouveaux types d’impression, comme l’électronique imprimée ou les encres conductrices.
La transition écologique est de plus un des sujets clés de l’école, notamment grâce au développement des fibres végétales recyclables et renouvelables. A la sortie de cette formation, la production est l’une des filières les plus convoitées par les diplômés.
En bref
Nombre de diplômés : 50 par an
Niveau d’entrée : bac+2
Lieu : Grenoble (Isère)
Diplôme préparé : Diplôme d’ingénieur de l’École internationale du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux
Lire : L’Usine Nouvelle du 5 janvier