Le couperet est tombé et c’est une catastrophe. Dimanche soir, le premier ministre, Jean Castex, a douché tous les derniers espoirs. Ceux des libraires, qui affichent portes closes depuis samedi dernier, même si certains cherchent l’éclaircie dans les systèmes de «click & collect». Il a également emporté les espoirs des éditeurs, car la situation est bien pire que lors du premier confinement. Cette fois-ci, non seulement les librairies sont fermées, mais en plus aucun rayon de livres des supermarchés ou des Fnac n’est accessible. Le gouvernement a décidé de tirer le rideau sur la vente physique de livres à partir de ce mardi.
Tout le week-end, les représentants des éditeurs et des librairies indépendantes se sont pourtant battus pour obtenir des pouvoirs publics une dérogation. «Mais nous nous sommes vite rendu compte qu’il n’y aurait pas de miracle», rapporte Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française (SLF). «Je me bats pour les libraires qui doivent tenir…