Jeudi, une soirée de restitution des ateliers menés avant l’été avec les habitants afin de déterminer l’avenir de la ville a été l’occasion d’une annonce : l’arrêt du projet immobilier porté par Novaxia sur l’ancien site de l’imprimerie Hélio, fermé depuis 2020
La démocratie participative. À Corbeil-Essonnes, Bruno Piriou (DVG) en avait un point majeur de son agenda politique. Et depuis son élection en 2020, il s’évertue à le mettre en place à travers les réunions baptisées Imagine Corbeil-Essonnes. Les débuts ont été contrariés par le Covid.
Mais désormais, les réunions se succèdent et le public répond présent. Jeudi soir, plus de 600 personnes sont venues au Palais des sports pour assister à la restitution des propositions sorties des dix réunions publiques menées avant l’été sur l’avenir de la ville. 1 500 personnes y avaient participé.Des propositions faites par les habitants, l’équipe municipale a tiré un catalogue de 67 mesures à mettre en place d’ici la fin du mandat. « Cela nous a fait un matériel extraordinaire, assure le maire. On ne partait pas de rien, nous avons un programme municipal qu’on ne va pas jeter. Mais cela nous a permis d’ajuster, de prioriser. Et de transformer vos propositions en engagements pour les années à venir. »Trop de logements ?Une des grosses annonces de la soirée concerne le projet immobilier qui était en cours sur le site de l’ancienne imprimerie Hélio, fermée depuis 2020. Sise en plein centre-ville, cette vaste parcelle de 4 ha avait été rachetée par le fonds d’investissement Novaxia. Des réunions de concertation avec la population s’étaient tenues. Le projet était en butte aux critiques des habitants, qui craignaient qu’un trop grand nombre de logements ne voient le jour sur ce site.« On ne fera pas ce projet, a annoncé le maire Bruno Piriou. Novaxia se retire faute d’être parvenu à un accord avec nous et avec vous. C’est pour nous la démonstration qu’aucun promoteur, et il ne s’agit pas de les stigmatiser, n’imposera aux Corbeil-Essonnois ce qu’ils ne veulent pas. » Il faudra donc trouver un nouveau repreneur et coconstruire un nouveau projet.
Bruno Piriou s’est par ailleurs engagé à accueillir, d’ici 2026, « 700 nouveaux emplois, avec la création de 55 nouveaux locaux afin d’accueillir des PME de 10 à 50 salariés. C’est déjà en cours. »
Lire : Le Parisien du 29 septembre