Il s’agit de faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine.
Quel temps fera-t-il cet hiver? Rarement, en plein été, la question a autant taraudé un gouvernement. Un froid intense pourrait confronter le pays à des choix douloureux. La guerre en Ukraine a en effet mis cruellement en lumière la fragilité de notre approvisionnement énergétique, obligeant l’exécutif à envisager, dans le pire des cas, des mesures de rationnement. «Les difficultés seront plus ou moins aiguës cet hiver en fonction de trois grands facteurs: la disponibilité ou non du gaz russe, la météo et la disponibilité du parc nucléaire. Il faut qu’EDF tienne sa trajectoire de travaux», résume l’entourage de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Lors de son discours du 14 Juillet, le président a sonné l’alarme. «On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété», avait déclaré Emmanuel Macron, expliquant qu’il demanderait «aux administrations publiques et aux grands groupes de préparer un plan»...