CCFI

Comment les entreprises se préparent à vivre durablement avec le virus

Organisation, management, travail en présentiel ou à distance, gestion des conflits, occupation des locaux… les employeurs se projettent déjà dans la vie d’après et ont l’échéance de septembre en ligne de mire.

Si les restaurants, les commerces «non essentiels», les musées et autres salles de spectacles pourront à nouveau accueillir du public à partir de ce mercredi, le retour à la normale – comme avant – ne sera pas pour tout de suite. Encore contraints par des jauges limitant leur capacité d’ouverture, les établissements soumis à fermeture administrative ou œuvrant en activité dégradée ont pour objectif premier de reconstituer l’unité de leur structure et d’en reprendre le bon fonctionnement.

Pour ce faire, les salariés de la restauration se sont vu proposer depuis quinze jours «des formations de réentraînement» (deux à cinq jours) aux gestes de métier. Une initiative souhaitée par les organisations syndicales, afin de remettre le pied à l’étrier aux équipes, et pour laquelle le gouvernement a mobilisé 75 millions d’euros. Une façon aussi de préparer les esprits à retrouver le mode de vie d’avant-crise. «Ces professionnels qui étaient en activité partielle ont pris goût aux soirées en famille. En être de nouveau privés se révélera compliqué pour certains», remarque Christian Mainguy, de la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (Firps). Même si l’envie de se remettre au travail est forte, le passage à un rythme intensif après des mois d’inactivité peut être appréhendé. D’autant que des établissements se sont mis à la vente à emporter et entendent poursuivre cette prestation. Avec la réouverture des terrasses, le personnel va donc devoir mener de front les deux types de service…

Lire la suite : Le Figaro du 17/5/21 pages 24 et 25

 

Pascal Lenoir

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI