Le traitement journalistique des sujets environnementaux était au cœur des 14es Assises du journalisme, qui s’achèvent le 1er octobre à Tours. Des consensus se sont formés autour de l’idée de développer la formation, travailler autrement ou aller vers des modes d’approches plus constructifs.
Si six Français sur dix (60 %) jugent que les médias parlent trop de la crise sanitaire, ils sont plus de la moitié (53 %) à estimer que les « questions posées par le changement climatique » n’occupent pas « une place assez importante » dans l’actualité, selon un sondage Viavoice réalisé pour les Assises du journalisme, en partenariat avec France Télévisions, France Médias Monde, le Journal du dimanche et Radio France.
Seuls un gros tiers des sondés (35 %) s’estiment « insuffisamment informés », mais la satisfaction des 61 % restants est toute relative. Le traitement médiatique du climat et de l’environnement leur apparaît bien davantage « anxiogène », « catastrophique » et « moralisant », que « mesuré », « vérifié » ou « rigoureux »…