Le 23e classement annuel Livres Hebdo de l’édition française fait apparaître un paysage éditorial remodelé, toujours plus concentré et moins imprégné par les capitaux étrangers après les reprises successives de Flammarion par Madrigall et d’Editis par Vivendi. _ par Fabrice Piault
sommaire
- • Classement 2019 des 200 premiers éditeurs français
- Les dix principaux groupes d’édition
- Méthodologie
- Notes sur le classement des éditeurs 2019
- Croissance : l’effet Dicker
- Baisses : retour de potion
- Rentabilité : l’art du succès récurrent
- Etrangers : les Européens moins présents
Comme l’édition américaine, l’édition française a désormais son « Big Five ». Ce Club des cinq, dans lequel n’apparaissent plus les groupes espagnol Planeta et italien RCS, s’est recomposé en une poignée d’années avec successivement l’acquisition de Flammarion par Madrigall, l’absorption de La Martinière par Média-Participations et la reprise d’Editis par Vivendi, tandis que Lefebvre Sarrut connaissait une forte croissance interne.
Aujourd’hui, Hachette Livre, Editis, Madrigall, Média-Participations et Lefebvre Sarrut affichent tous un chiffre d’affaires annuel supérieur à 500 millions d’euros. Ils dominent largement le 23e classement annuel Livres Hebdo de l’édition française, qui classe 207 sociétés réalisant plus de 800 000 euros de chiffre d’affaires et relevant de 97 groupes et maisons indépendantes (voir méthodologie page suivante) pour un chiffre d’affaires cumulé en progression de 1,8 %, à 5,9 milliards d’euros (1)…