Des chercheurs aidés de centaines de bénévoles veulent comprendre l’impact de la hausse des températures sur les arbres et tenter de prévenir leur mort lente.
A cette heure, pas de chevaux pour galoper sur la piste des Lions, la plus longue d’Europe, avec ses 4,5 kilomètres qui traversent la forêt de Chantilly, une quarantaine de kilomètres au nord de Paris. Juste en bordure de cette allée de terre sableuse où, le matin, s’entraînent les pur-sang, Robin Charrier, jeune ingénieur d’études de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), a sorti tréteaux et planche en bois de sa camionnette. Dans des bacs, des petits sachets étiquetés, un ordinateur pour enregistrer les données quand les bénévoles seront de retour et un tamis pour les prélèvements…