Impacts sociaux, environnementaux, de gouvernance… La directive CSRD impose la publication de données extra-financières à toutes les entreprises à partir de 250 salariés et 40 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Une de plus. Au 1er janvier 2024, une nouvelle norme viendra faire irruption dans la vie déjà bien occupée des patrons français. Venue de Bruxelles, comme trop souvent à leur goût, cette dernière-née – baptisée CSRD pour Corporate Sustainability Reporting Directive – a pour but d’harmoniser la publication des données ou «reporting» sur la durabilité des entreprises européennes.
Si des obligations de reporting extra-financier existaient déjà au sein de l’UE pour les grandes entreprises avec la Non-Financial Reporting Directive (NFRD) de 2014, déclinée sous le nom de Déclaration de performance extra-financière (DPEF) en France, la CSRD introduit des exigences nouvelles. Elle impose de publier des données plus précises et plus complètes en matière environnementale, sociale et de gouvernance à partir d’indicateurs standardisés au niveau européen…