Beaucoup de dirigeants de grands groupes se plaignent des effets pervers du télétravail massif. Leurs DRH réfléchissent à la meilleure façon de revoir ou d’adapter les accords de télétravail négociés après le Covid. Une gageure, car les salariés se sont habitués…
« Désormais, quand je viens à New York, je ruse en planifiant un townhall, une grande assemblée publique au siège local, pour que les équipes n’aient d’autres choix que de revenir au bureau, confie le président-directeur général d’un géant français du divertissement. À un moment, on sait qu’il va falloir dire stop ! On attend juste que des concurrents sautent le pas pour ne pas se jeter les premiers à l’eau.» De ce côté-ci de l’Atlantique aussi, au siège parisien de Sanofi, tout près de l’Arc de Triomphe, tous les moyens sont bons pour faire revenir les salariés. La Big pharma, qui avait signé il y a deux ans un accord de télétravail impliquant une présence au bureau 50% du temps, mise aujourd’hui sur un brunch gratuit tous les vendredis pour appâter ses équipes…