Extrait
D’abord pointé du doigt parce qu’il ne paie pas assez d’impôts en France, le géant américain Amazon est aujourd’hui, plus que jamais, la cible de l’indignation des gilets jaunes. Après avoir congédié sans préavis plusieurs salariés partisans du mouvement, la firme de Jeff Bezos fait l’objet d’un appel au boycott d’une partie du mouvement
Le géant du e-commerce avait déjà licencié deux salariés pour « faute grave » en janvier dernier, avait rapporté La Voix du Nord. Les deux agents logisticiens travaillaient sur le site d’Amazon Lil1, à Lauxin-Planque, et ont été licenciés pour avoir appelé au blocage de l’entreprise sur Facebook.
Jamais deux sans trois dit le dicton, si bien qu’un mois après, Le Parisien annonce le cas d’un troisième licenciement pour cause similaire. Un employé qui travaillait sur les plates-formes logistiques d’Amazon à Montélimar (Drôme) avait aussi tenu des propos considérés comme désobligeants par son employeur – et qui auraient justifié son départ.
Le 5 février 2019, un quatrième salarié d’Amazon a vu son contrat se terminer en raison de message posté sur Facebook, relate RMC. Le salarié du site de Saran, près d’Orléans, avait appelé au blocage sur une page des Gilets Jaunes. Amazon lui reproche une « attitude déloyale grave ». Parce que la fidèlité et la loyauté, chez Amazon, c’est l’ADN de l’entreprise.
Face aux foudres du géant américain, les Gilets Jaunes ne se laissent pas abattre et appellent au boycott d’Amazon. Sur la toile, les appels sont nombreux. Certains internautes parlent d’une « chasse aux gilets jaunes », d’une « politique anti gilet jaune » de la part de l’entreprise.
« Je suis Gilet jaune depuis le 17/11 et je ne peux donc continuer à utiliser les services d’un géant qui écrase mes concitoyens parce qu’ils ont le malheur de se battre pour une vie meilleure », commente par exemple mardi 5 février une internaute indignée sur la page Facebook « La France en colère – Carte des rassemblements ».
Sur tweeter, le hashtag #boycottamazon est plus que jamais utilisé…