Gary Shapiro, PDG de l’entité organisatrice, vante la reprise des «vraies rencontres».
Après la longue parenthèse imposée par la pandémie, le CES de Las Vegas, le plus important des salons dédiés aux nouvelles technologies, veut renouer avec le réel. L’édition 2021, 100% numérique, n’a pas convaincu. L’expérience a démontré que les «vraies» rencontres restaient irremplaçables. Gary Shapiro, le PDG de la Consumer Technology Association (CTA), qui organise le CES, a repris son bâton de pèlerin pour sa traditionnelle tournée d’automne.
Elle l’a d’abord conduit à Amsterdam le 14 octobre, avant Paris le 19 octobre, pour des Unveiled, sorte de répétition miniature du salon, réunissant quelques exposants locaux. Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, s’est fendu d’une rapide visite de politesse, ne présageant en rien de son éventuelle venue à Las Vegas. Le sujet est «à l’étude» glisse son entourage.
« La France est le pays européen qui a obtenu le plus de récompenses pour des innovations »
Gary Shapiro, PDG de la Consumer Technology Association
Pour les exposants, l’enjeu est tout autre. «La France est le pays européen qui a obtenu le plus de récompenses pour des innovations», salue d’emblée Gary Shapiro, fervent défenseur de la French Tech et ravi de voir revenir en masse des start-up tricolores pour son show. «Le CES de Las Vegas, c’est une belle vitrine, une opportunité de gagner en visibilité et en notoriété auprès de notre clientèle américaine», explique Natalia Camargo, responsable marketing chez Tea Ergo, une start-up spécialisée dans la prévention des troubles musculosquelettiques et qui est déjà présente aux États-Unis…