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Ce chercheur a calculé l’empreinte carbone d’une recherche ChatGpt

Depuis son lancement en 2022, l’agent conversationnel ChatGPT a largement révolutionné le monde de l’intelligence artificielle – et sauvé au passage la mise à quelques étudiants en détresse dans la rédaction de leur mémoire. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui l’utilisent quotidiennement pour tous types de requêtes -planning de vacances, rédaction d’emails ou de brèves journalistiques. Mais connaît-on l’empreinte carbone d’une simple demande formulée à ChatGPT? Futurism s’est penché sur la question.

Selon Shaolei Ren, chercheur à l’Université de Riverside en Californie, une réponse ChatGPT d’une centaine de mots à une requête serait particulièrement énergivore, notamment en eau. «Cela revient à consommer une bouteille d’eau et à allumer 14 ampoules LED pendant une heure», explique le scientifique. Un coût environnemental qui peut vite grimper au vu du nombre d’adeptes du chatbot dans le monde.

Un outil énergivore

En se basant sur les estimations de Shaolei Ren, si un travailleur américain sur dix utilise ChatGPT une fois par semaine pendant un an pour rédiger un courriel, il consommerait 435 millions de litres d’eau et 121.517 mégawattheures d’électricité -soit assez d’électricité pour éclairer tous les foyers de Washington DC pendant 20 jours.

Si ChatGPT consomme autant d’eau, c’est parce que les centres de données d’intelligence artificielle chauffent énormément lorsqu’ils effectuent des calculs. Refroidir les installations afin de faire baisser la température des serveurs nécessite donc de grandes quantités d’eau. Dans les pays où l’électricité est bon marché ou dans les lieux où l’eau est une denrée rare, on privilégie les climatiseurs, qui nécessitent une grande quantité d’électricité…

Lire la suite : Slate du 21/9/24

 

Pascal Lenoir

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