Le président de Microsoft explique comment le groupe entend tenir son engagement à devenir négatif en émissions carbone d’ici à 2030.
Comment s’assurer que les multiples engagements des entreprises et des gouvernements pris lors de la COP26 aillent au-delà de simples promesses? «C’est un risque. Le seul moyen de les faire respecter est de nous orienter vers des rapports précis, comme ce qui existe dans le domaine financier, et des obligations de transparence plus importantes. Je pense que nous allons aussi vers une nouvelle génération de lois qui imposeront des obligations précises de transparence. Il y a beaucoup de progrès à faire.» explique Brad Smith, le président de Microsoft, au Figaro.
Lors de la conférence sur le climat qui s’est tenue à Glasgow, le groupe américain a réitéré son ambition de devenir négatif en émissions carbone d’ici à 2030 et d’éliminer, d’ici trente ans, tout ce qu’il a émis dans l’atmosphère depuis sa création, en 1975. Comment? Outre l’amélioration de certains processus et d’innovations technologiques pour réduire, par exemple, la consommation d’énergie de ses centres de données, le groupe a mis en place un système de mesures des émissions indirectes liées à sa chaîne d’approvisionnement et au cycle de vie de ses produits.
Mesurer avec précision l’empreinte carbone
«Nous avons instauré une taxe carbone en interne, qui couvre le niveau d’émissions de carbone le plus large, appelé “scope 3”…