Plus de 900 tonnes de patrimoine amassées en 44 ans d’histoire quittent par camions entiers le local du musée, pour lequel la municipalité a d’autres plans. Le site, n’ayant pas trouvé de point de chute, a fermé.
Quarante-quatre ans pour amasser leur trésor : toutes les manières d’imprimer. Une semaine pour l’abandonner : toutes les raisons de déprimer. On a le cœur lourd et les bras chargés, ce mardi 5 mars, au Musée de l’imprimerie de Bordeaux. Presses à pédales, linotypes, pierres à lithographie… Tout doit disparaître. Jusqu’à vendredi, le musée liquide ses collections (plus de 150 machines) par camions entiers. « C’est une triste fin », commente Bernard Poitevin, membre du bureau de l’association gestionnaire du musée.
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