Une dizaine de plateformes sociales ont vu le jour dans l’Hexagone, dont certaines ont réussi à se faire une place aux États-Unis. Elles revendiquent un modèle économique alternatif à ceux des géants américains.
Sous les lambris dorés de Matignon, un grand bureau parsemé de piles de dossiers. En médaillon, la photo de Gabriel Attal en chemise et cravate. Le premier ministre a débarqué le 6 février sur le réseau social BeReal. Chaque jour, l’appli envoie des notifications à ses abonnés. Ils ont ensuite deux minutes pour se prendre en photo ainsi que l’environnement situé devant eux, ce qui les oblige à rester « authentiques » (« real » en anglais). Un moyen pour Gabriel Attal de se rapprocher des jeunes (15-24 ans) auprès desquels le réseau social fait un carton depuis deux ans. BeReal compte chaque jour 2,6 millions de visiteurs uniques(+ 73 % en un an), selon Médiamétrie…
Jean-Philippe Behr
