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Avec 3.000 m² de réserves, l’A-MI regorge d’espace pour des donations ou des prêts

L’Atelier musée de l’imprimerie de Malesherbes bénéficie d’un espace énorme, ce qui lui permet de recueillir de nombreuses pièces : machines, ouvrages, pierres de lithographie, caractères d’imprimerie… stockés dans les réserves.

L’Atelier-musée de l’imprimerie (AMI) de Malesherbes est un véritable paquebot, avec ses 5.000 mètres carrés dédiés aux expositions, ses 1.000 mètres carrés à l’atelier-école et près de 3.000 mètres carrés de réserves.

Pour ce musée technique, avoir de la place pour exposer est essentiel mais aussi pour stocker les différentes donations, les divers dépôts qui sont effectués. La dernière donation en date est celle de l’entreprise Bussière, située dans le XIVe arrondissement à Paris. « Dans ce grand bâtiment industriel, il y a eu jusqu’à 150 personnes à travailler. Ils faisaient de la photocomposition », explique Jean-Marc Providence, directeur de l’AMI. « Donc ils avaient des machines formidables. »

Une vingtaine de machines de Bussière récupérées

La technique ayant évolué, certaines n’étaient plus utilisées depuis des années et étaient regroupées dans un petit musée. « Cette famille connaît Monsieur Maury. Ce sont les deux héritiers de cette entreprise qui ont souhaité effectuer une donation à l’AMI », poursuit Jean-Marc Providence.

Le musée a ainsi récupéré une vingtaine de machines et des archives de l’entreprise qui sont, pour l’heure, stockées dans ses réserves.  « Six à sept machines devraient être présentées au sein de l’exposition permanente du musée.  »

D’ici quelques semaines, l’AMI va aussi recevoir une quarantaine de machines, allant de 1977 à 2010, de la marque Apple. C’est un collectionneur de l’Orléanais qui a contacté le musée. Avec cette technologie, « c’est l’utilisation du numérique dans l’imprimerie que l’on va montrer. »

L’an passé, c’est le sérigraphe orléanais Michel Dubois qui avait fait don de plusieurs centaines d’affiches à l’AMI.

En 2022, le musée a été sollicité à une centaine de reprises pour des dons, legs, prêts… « On a à la fois des propositions de France mais aussi de l’étranger », avance Jean-Marc Providence. « C’est notre avantage, on a un musée qui a une capacité à accueillir des collections importantes. On a de l’espace pour stocker. Donc les propositions arrivent naturellement. »

Les réserves de l’AMI comptent environ 45.000 ouvrages, magazines. Des machines bien évidemment. Mais aussi un nombre inimaginable de polices de caractère, de pierres lithographiques… Le tout est stocké dans d’immenses entrepôts.

 

Lire : La République du Centre du 17 février

 

Jean-Philippe Behr

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