En attendant les prix Goncourt et Femina des lycéens, révélés le 21 novembre et le 2 décembre, les sept Grands prix littéraires historiques ont été décernés, honorant chacun une plume différente. Trois auteurs des groupes Hachette et Madrigall, et un d’Humensis, ont été récompensés.
Avec l’attribution du prix Interallié à Philibert Humm, mercredi 9 novembre, la saison des Grands prix littéraires s’est achevée et les vainqueurs de novembre ne sont pas forcément ceux attendus en septembre.
Les auteurs
La plus citée des premières sélections, Claudie Hunzinger, a glané finalement le prix Femina, après avoir été sortie du Renaudot, puis du Roman de l’Académie française et enfin du Medicis, remis à Emmanuelle Bayamack-Tam. Des autres « multi sélectionnés » de la première heure, seuls la lauréate du Goncourt Brigitte Giraud (cité par ailleurs au Fémina et Décembre) et celui du Roman de l’Académie française Giulano da Empoli (également dans les listes de l’Interallié et du Goncourt) ont été distingués. Les deux ont d’ailleurs été au cœur d’une lutte rare et profonde lors du scrutin des académiciens de chez Drouant.
Les autres auteurs présents dans trois sélections comme Monica Sabolo, Yves Ravey, Grégoire Bouillier, Emma Becker, Sibylle Grimbert ou Nathan Devers n’ont pas été au bout d’une liste cette année, mais certains restent en lice pour les prix Goncourt des lycéens, révélé le 21 novembre à Rennes, et le Femina des lycéens, annoncé le 2 décembre à Caen. Deux prix qui ont pris de l’importance en termes de retombées économiques et médiatiques ces dernières années. Parmi les quatre primo-romanciers des sélections finales, dont Diaty Diallo (Medicis), Polina Panassenko (Femina) et Pascale Robert-Diard (Interallié et Roman de l’Académie), seul Philibert Humm (Interallié) a donc été honoré…