Avec les librairies fermées et l’impossibilité de sortir de chez soi, avec le confinement, les ventes de livres numériques avaient connu de beaux jours, au cours de l’année 2020, aux États-Unis. Selon NPD Books, qui fournit des statistiques sur la filière du livre, les ventes sont revenues à des niveaux plus raisonnables en 2021, tout en restant plus élevées qu’avant la première année de la pandémie.
L’observation n’avait pas surpris grand monde : le numérique a amplement profité des premiers mois de la pandémie, en particulier dans les pays où des confinements ont été imposés aux populations. Ainsi, aux États-Unis, NPD avait mesuré que les ventes de livres numériques, en avril 2020 — premier mois de confinement américain — étaient supérieures de 31 % à celle du mois de mars de la même année.
« Avec la fermeture des librairies aux États-Unis ce printemps, le format numérique est devenu plus populaire. Ils sont faciles à se procurer, ils peuvent être lus directement après avoir été téléchargés, sans oublier qu’ils éliminent tout problème de transmission du virus ou de disponibilité », commentait alors Kristen McLean, analyste spécialisée dans l’industrie du livre pour NPD.
Plus d’un an après, et alors que les États-Unis ont levé il y a peu les restrictions en matière d’accueil de voyageurs venus de pays étrangers, NPD propose un nouvel état des lieux des ventes d’ebooks, qui porte cette fois sur le début de l’année 2021.
Entre janvier et juin, les ventes ont décliné de 8 % par rapport à la même période de 2020, relève ainsi la société, mais elles restent supérieures de 8 % à celles de 2019. Autrement dit, l’ebook sort tout de même grandi de la période avec, à n’en pas douter, de nouveaux adeptes…