Le marché de la robotique agricole pèse aujourd’hui 7,75 milliards d’euros. Il est appelé à tripler d’ici cinq ans.
Semer, traire, nettoyer, débroussailler… Le robot s’invite dans toutes les exploitations paysannes, de la ferme avicole au champ de maïs en passant par les vignes. C’est d’ailleurs dans ce dernier secteur que vient d’investir Pellenc, discrète ETI vauclusienne spécialisée dans la conception et la distribution d’outillages professionnels particulièrement tournés vers les besoins des vignerons et des arboriculteurs.
L’entreprise, qui emploie 1800 collaborateurs à travers le monde, vient en effet d’entrer au capital d’Agreenculture, une PME toulousaine innovante (45 salariés) développant des robots autonomes. «Nous reprenons 30 % des parts qui appartenaient à des investisseurs. Nous laissons la majorité du capital aux fondateurs, car nous pensons qu’Agreenculture se développera mieux en restant indépendante qu’en intégrant l’un de nos départements», explique Patrick Coupier, le président de Pellenc, qui table cette année sur 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre 1 million pour sa nouvelle protégée créée il y a cinq ans…