Du fait de leur présence dans les smartphones, les voitures ou encore les réfrigérateurs, les assistants vocaux sont des devenus incontournables. Afin d’en explorer les enjeux éthiques, techniques et juridiques, la CNIL publie son livre blanc à destination des professionnels comme des utilisateurs.
La voix, un enjeu pour les données personnelles
En s’associant à de nombreux chercheurs et experts, notamment en matière de traitement de la voix, la CNIL explique les enjeux de cette technologie, dans ce livre blanc, afin d’en offrir une vision inédite et aussi complète que possible. Elle s’appuie sur ses travaux sur le sujet, menés depuis 2016, sur le plan de la conformité comme sur celui de l’exploration grâce à son Laboratoire d’Innovation Numérique, le LINC.
Les assistants vocaux ont en effet une place particulière dans les nouvelles technologies de communication. Censés faciliter notre utilisation du numérique (notamment pour les personnes en situation de handicap ou de dépendance), leur présence au cœur des foyers peut les rendre particulièrement intrusifs. De plus, la voix étant une caractéristique biométrique pouvant permettre l’identification d’une personne, l’usage d’un tel objet n’est donc pas anodin.
Des conseils pour tous les publics, du concepteur à l’utilisateur final
Au-delà de cette analyse, la CNIL présente des bonnes pratiques pour les concepteurs, les développeurs d’application, les intégrateurs ainsi que pour les organismes qui souhaitent déployer des assistants vocaux dans des lieux partagés, en insistant sur la nécessité de transparence et de sécurité des dispositifs conçus, afin de respecter le RGPD et la vie privée des personnes.
Des conseils sont également donnés aux utilisateurs pour maîtriser leurs assistants vocaux, en leur permettant de veiller, par exemple, à la confidentialité des données transmises, à l’usage fait par les enfants ou encore à un bon niveau de sécurité des dispositifs.
Télécharger : le livre blanc (88 pages)