Leurs ventes en ligne ont progressé de 83 % au deuxième trimestre. L’e-commerce représentera bientôt 13 % des ventes de produits en France.
La crise sanitaire ne bénéficie pas qu’à Jeff Bezos, le patron d’Amazon. En France, les enseignes physiques ont vu, pendant le confinement et peu après, leurs ventes progresser davantage que celles des pure players, tels qu’Amazon ou Cdiscount. Selon le dernier baromètre de la Fédération de l’e-commerce, la Fevad, les ventes de produits en ligne ont augmenté de 45,7 % au deuxième trimestre, portées par le confinement et la fermeture des commerces. Celles des enseignes ayant pignon sur rue ont grimpé de 83 %, et cette tendance, note la Fevad, se poursuit depuis le déconfinement.
Désormais, les sites commerçants les plus fréquentés font la part belle aux enseignes. Derrière les incontournables Amazon et Cdiscount figurent la Fnac, Leroy Merlin, Leclerc ou Carrefour. Dans l’habillement, particulièrement grignoté par l’e-commerce, Nike, Kiabi et les Galeries Lafayette gagnent du terrain. Amazon, leader avant le confinement, est désormais numéro trois en mode. Les chaînes de grande diffusion, Kiabi ou Gemo, ont particulièrement développé leurs ventes en ligne au printemps (+ 65 % de ventes en ligne contre + 6,6 % pour les pure players). Cette hausse des ventes en ligne ne suffit cependant pas à compenser la forte baisse de celles réalisées en magasins. L’Institut français de la mode prévoit une baisse de chiffre d’affaires total de 15% en 2020….