Les bonnes vieilles «galettes» profitent de l’effondrement des ventes de CD et d’un effet de mode.
Lire la suite : le Figaro du 12/9/20 page 26 et allez voir l’exposition du Musée de L’AMI sur le temps des vinyles https://www.ccfi.asso.fr/ami-est-ouvert-depuis-le-16-juin/
Du jamais-vu depuis 1986! Selon les chiffres publiés jeudi par la Recording Industry Association of America (RIAA), qui comptabilise les ventes de musique enregistrées aux États-Unis, les achats de vinyles ont été au premier semestre supérieurs à ceux de CD. Sur le marché physique, les ventes de disques microsillons aux formats 33 tours (LP) et 45 tours ont ainsi atteint 232,1 millions de dollars, alors que celles de CD («Compact Discs») n’ont plus représenté que 130 millions de dollars.
Ce ne sont pas tant les ventes de vinyles qui ont flambé, puisque celles-ci n’ont progressé que de 3,6% en valeur et de 2,3% en volume (correspondant à 8,8 millions de disques vinyles écoulés), mais plutôt celles des CD qui se sont effondrées de 47,6% en valeur (- 47,6% en volume soit 10,2 millions de CD). L’an dernier, sur la même période, les ventes de CD s’établissaient à 248 millions de dollars, contre 224 millions pour les disques vinyle…