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A l’heure de la succession, les défis des géants de l’édition indépendante

Albin Michel, Odile Jacob, Glénat… Les groupes familiaux sont des cibles naturelles dans une période d’intense concentration du marché. Si certains songent à vendre, d’autres veulent préserver leur indépendance.

« Nous avons fait l’objet d’attentions extérieures afin de rentrer dans notre capital, des acteurs traditionnels de l’édition, des industriels français et même, désormais, des family offices ! », lance au Figaro Marion Glénat. Il y a trois ans, elle succédait à son père Jacques comme présidente du directoire de Glénat, premier éditeur français de bandes dessinées. « Je n’ai pas arrêté d’être approché depuis 1981… Si ce n’était pas le cas, remarquez, je serais très inquiet! », sourit de son côté Francis Esménard, qui vient de souffler sa 87e bougie. Comme la famille Glénat, le petit-fils du fondateur d’Albin Michel et président du holding propriétaire du groupe éditorial fondé en 1900 fait aujourd’hui figure de résistant dans un paysage de l’édition tricolore en proie à une concentration inédite. L’arrivée récente dans la danse de nouveaux milliardaires industriels, comme Daniel Kretinsky, propriétaire du numéro deux français Editis, ou de Vincent Bolloré, propriétaire du numéro un Hachette Livre, redistribue toutes les cartes du jeu…

Lire la suite : Le Figaro du 8/7/24 page 26

Pascal Lenoir

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