CCFI

Comment l’intelligence artificielle bouleverse les cabinets d’avocats

Rédaction de contrats, travaux de recherches, analyse d’incidents de procédure… Les cas d’usage de ces technologies sont multiples dans l’univers juridique et la bataille fait rage entre les éditeurs de logiciels d’IA pour s’imposer.

Une maigre pile de dossiers trône sur un bureau épuré. Et quelques éditions de codes juridiques sont posées sur l’étagère en guise de décoration. Depuis quelques semaines, c’est l’ordinateur portable renfermant deux précieux logiciels d’intelligence artificielle (IA) générative, qui est devenue la pièce maîtresse du quotidien de cet avocat d’affaires aux vingt-cinq ans de carrière. Comme les 4000 collaborateurs de A&O Shearman répartis entre Paris et l’international, ils l’accompagnent désormais au quotidien dans chacun de ses dossiers.

« Nous avons décidé de disrupter le marché juridique avant que quelqu’un ne nous disrupte », sourit Me Julien Roux, managing partner de A&O Shearman, au lendemain de la mégafusion entre la puissante firme anglaise et son concurrent américain. Soutenue par la société OpenAI, la plateforme Harvey apporte en quelques secondes aux avocats des éléments de réponse précis sous forme de synthèse. « Harvey aide à surmonter le syndrome de la page blanche, auquel nous sommes tous confrontés de temps en temps », glisse au Figaro ce spécialiste. Rédaction de brouillons, travaux de recherches juridiques, traitement des faits, analyse d’incidents de procédure… « On peut gagner deux heures en fonction des tâches », précise-t-il…

Lire la suite : Le Figaro du 10/5/24 page 26

Pascal Lenoir

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI